Sur les blogs amerloques, le commentaire "overshare!" (ou "sur-partage") tombe comme une sanction lorsque l'auteur d'un billet raconte un peu trop sa vie alors qu'on s'en fout de sa gueule.
Exemple: "hier matin, tandis que je me lavais les dents, comme à l'accoutumée, avec un produit antifongique génital...", commentaire: "HHHHAAAA!! overshare!!" L'internaute offusqué signale qu'il ne souhaite pas connaître la marque de dentifrice de l'auteur.
Malgré ce grand danger - l'oversharing est passible de peine de mort douloureuse dans certains États - je m'en vais sans plus attendre divaguer à propos de deux sensations que vous connaissez peut-être, à savoir "l'heure des petits" et "l'effet maman". Les commentateurs les plus avisés ne sauront que me donner raison en y allant de leur exemple à partager.
L'heure des petits
En général, ça commence au plus tôt vers 15h30 pour l'hiver et vers 17h30 l'été. On est point bien. N'en a marre. N'en veut plus quoi! pfiou. Si on était des moins de dix ans, on pignerait peut-être même un petit coup, pour voir.
Pis non, on fixe le mur, l'œil bovin, empli d'auto-apitoiement, on écrase un bon gros soupir et on se remet à vivre. L'heure des petits dure plus ou moins longtemps et revient de temps à autre : les enfants geignent, les gros bouffent un BN, les fumeurs s'enfilent un bâton de la mort, les secrétaires font une pause café etc. Pour les plus grognons, ça peut durer jusqu'à l'heure du lit.
L'effet maman
Bien connu des services de la Chialerie internationale, l'effet maman arrive à chaque fois qu'un gros chagrin nous accable et que Gaby, l'ours aimable, n'est pas là pour nous soulager en chantant une chanson.
Toute la journée, on est capable de narrer nos malheurs à n'importe qui (comme le charcutier ou la cousine Lucette) sans sourciller et en faisant montre d'un flegme à toute épreuve. Et là, le soir, maman nous appelle et on n'en peut plus de le raconter "bouhouuuu, j'ai pas eu mes exams, chhuuiis nuuulle!! bouhaaou!!"
... ça l'a notamment fait à Ulysse lorsqu'il est revenu de Palavas-les-flots: "maaaâman, ils sont tous passééés suur ma Pénélooope!!! mouhoua"
Tout ça pour dire que l'hiver est une période riche en lamentations déchirantes et que la crise n'arrange rien à l'affaire (à part qu'on peut dire "c'est la crise mec!") Le besoin de consolation, après une longue série d'effets maman cumulée à un certain nombre d'heures des petits, explique peut-être le boum des soldes cette année... à moins que ce ne soit les -70% ?
Exemple: "hier matin, tandis que je me lavais les dents, comme à l'accoutumée, avec un produit antifongique génital...", commentaire: "HHHHAAAA!! overshare!!" L'internaute offusqué signale qu'il ne souhaite pas connaître la marque de dentifrice de l'auteur.
Malgré ce grand danger - l'oversharing est passible de peine de mort douloureuse dans certains États - je m'en vais sans plus attendre divaguer à propos de deux sensations que vous connaissez peut-être, à savoir "l'heure des petits" et "l'effet maman". Les commentateurs les plus avisés ne sauront que me donner raison en y allant de leur exemple à partager.
L'heure des petits
En général, ça commence au plus tôt vers 15h30 pour l'hiver et vers 17h30 l'été. On est point bien. N'en a marre. N'en veut plus quoi! pfiou. Si on était des moins de dix ans, on pignerait peut-être même un petit coup, pour voir.
Pis non, on fixe le mur, l'œil bovin, empli d'auto-apitoiement, on écrase un bon gros soupir et on se remet à vivre. L'heure des petits dure plus ou moins longtemps et revient de temps à autre : les enfants geignent, les gros bouffent un BN, les fumeurs s'enfilent un bâton de la mort, les secrétaires font une pause café etc. Pour les plus grognons, ça peut durer jusqu'à l'heure du lit.
L'effet maman
Bien connu des services de la Chialerie internationale, l'effet maman arrive à chaque fois qu'un gros chagrin nous accable et que Gaby, l'ours aimable, n'est pas là pour nous soulager en chantant une chanson.
Toute la journée, on est capable de narrer nos malheurs à n'importe qui (comme le charcutier ou la cousine Lucette) sans sourciller et en faisant montre d'un flegme à toute épreuve. Et là, le soir, maman nous appelle et on n'en peut plus de le raconter "bouhouuuu, j'ai pas eu mes exams, chhuuiis nuuulle!! bouhaaou!!"
Vous aurez remarqué que j'ai mis "nulle" au féminin. Bah oui, c'est plutôt un truc de filles quand même. Pour les garçons, il suffit de vous figurer la fois où vous êtes tombé en vélo et que le vélo il était cassé et qu'il fallait le ramener quand même à la maison tout cassé et que vous saigniez sans pleurer et que là vous arriviez à la maison: "bouhouhou, maaaâman!!" Dans ces cas-là, rien que la tronche désolée de votre mère et votre propre énervement... badabam, on chiale.
... ça l'a notamment fait à Ulysse lorsqu'il est revenu de Palavas-les-flots: "maaaâman, ils sont tous passééés suur ma Pénélooope!!! mouhoua"
Tout ça pour dire que l'hiver est une période riche en lamentations déchirantes et que la crise n'arrange rien à l'affaire (à part qu'on peut dire "c'est la crise mec!") Le besoin de consolation, après une longue série d'effets maman cumulée à un certain nombre d'heures des petits, explique peut-être le boum des soldes cette année... à moins que ce ne soit les -70% ?
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